Le Travail au noir : une fraude parfois vitale ?
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Collection « La Rue ? Parlons-en ! »
Résumé
Le maintien, voire l’augmentation du travail au noir dans les économies développées sont révélateurs des disfonctionnements durables du marché du travail et des politiques fiscales et sociales. Sans chercher à unifier le phénomène, Florence Weber distingue les différentes règles qu’il transgresse. Elle s’attache ensuite à deux enquêtes ethnographiques significatives, dans la Bourgogne industrielle des années 1980 et dans la région parisienne des années 2000.
Épouses bénéficiant des droits sociaux de leur conjoint, femmes seules ou travailleurs sans papiers enfermés dans des carrières au noir, sans-abri faisant feu de tout bois, prestataires de l’aide sociale, professionnels ou bénévoles en quête de reconnaissance, les stratégies, parfois inévitables, parfois risquées, mises en œuvre par les individus sont très diverses, revêtant une double dimension économique et morale ; et ceux qui les observent de près sont confrontés à de véritables dilemmes. Entre la tolérance bien informée et la réforme des politiques fiscales et sociales, la solution n’est-elle pas à chercher du côté d’une économie mondiale qui construirait des droits sociaux au lieu de s’adonner à une course au profit sans règles ?
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L'auteure
Elle a publié notamment Le Travail à-côté (Éditions de
l’EHESS, rééd. 2001) ; Charges de famille (avec S. Gojard et A. Gramain, La Découverte, 2003) ; L’Économie domestique (avec J. Ténédos, Aux lieux d'être, 2006) ; et L’Ethnographie économique (avec C. Dufy, La Découverte, 2007).
Découvrir la conférence associée sur « Savoirs en multimédia »
((( ))) Conférence-débat de l’Association Emmaüs et de l’Ens
