La Mondialisation est-elle un facteur de paix ?
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Collection du CEPREMAP n° 3
Résumé
Le commerce international n’est pas toujours un facteur de pacification des relations entre les pays. Certes, si deux pays commercent davantage de manière bilatérale, ils sont plus fortement incités à résoudre pacifiquement le conflit qui peut les opposer. Mais s’ils commercent davantage avec le reste du monde, la diversification des partenaires agit comme une assurance contre les coûts économiques d’un conflit militaire, et elle peut en augmenter la probabilité.
La mondialisation, en affaiblissant les dépendances économiques locales, a donc une influence ambiguë sur la paix.
Étudiant l’équilibre entre commerce régional et multilatéral et le rôle des accords commerciaux, les auteurs montrent comment l’architecture des échanges internationaux, si elle est structurée de manière cohérente, permet de réduire la conflictualité. Cette réflexion est illustrée par quelques cas concrets (Turquie-Grèce et Inde-Pakistan).
Les auteurs
Philippe MARTIN est professeur à l’université Paris I (Centre d’économie de la Sorbonne), chercheur associé à Paris-Jourdan Sciences économiques et au ‘Center for Economic Policy Research’ (CEPR, Londres) et codirecteur du programme de macroéconomie du CEPREMAP.
Thierry MAYER est professeur à l’université Paris-sud, chercheur associé à
Paris-Jourdan Sciences économiques, au Centre d’études prospectives et d’Informations internationales (CEPII) et au ‘Center for Economic Policy Research’ (CEPR, Londres).
Mathias THOENIG est professeur ordinaire à l’université de Genève, professeur chargé de cours à l’École polytechnique, chercheur associé à Paris-Jourdan Sciences économiques et au ‘Center for Economic Policy Research’ (CEPR, Londres).
Sommaire
Introduction
L’impact des conflits sur le commerce
Les données - Les résultats
L’impact du commerce sur les conflits
Conclusion