
Méditations sur le bonheur
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Communiqué de presse
Revue de presse
Livr'arbitres n° 41 - mars 2023
Livres Hebdo n° 27 - janvier 2023
Collection « Versions françaises »
Résumé
Les Méditations sur le bonheur (1763), dont le destin éditorial se mêle étroitement à celui des Délits et des peines de Beccaria (1764), inaugurent la carrière littéraire de Verri. Synthèse de sa formation intellectuelle nourrie de la philosophie politique et morale du XVIIIe siècle européen, de Locke à Helvétius, de Hutcheson à Rousseau, elles sont aussi un vivier d’idées et de thèmes qui vont forger l’identité de l’École de Milan, l’un des grands foyers italiens des Lumières.
Ce petit traité offre une leçon d’humanité mue par un idéal égalitaire. Assignant la quête du bonheur, fondée sur un travail d’analyse de soi et de connaissance des autres, comme objectif de la vie sociale, de la politique et de la législation, l’auteur expose les prémisses de sa pensée réformatrice et progressiste, qui traversa le siècle jusqu’aux lendemains de la Révolution. C’est l’avènement de l’économie politique comme science du bonheur public.
Édition de Pierre Musitelli
Nouvelle traduction
L'auteur
L’histoire des Lumières est intimement liée à l’idée de la recherche du bonheur terrestre, en dépit des maux qui pèsent sur les existences collective et individuelle et du constat qui en est fait. Philosophe, économiste et haut fonctionnaire du duché de Milan, Pietro VERRI (1728-1797), ami proche de Cesare Beccaria, fut de ceux qui s’emparèrent du thème de la félicité publique pour en faire l’étendard d’une pensée politique et sociale renouvelée.
Le traducteur
Pierre MUSITELLI est maître de conférences en littérature italienne à l’École normale supérieure (ENS-PSL). Il est membre de l’Institut des textes et manuscrits modernes (CNRS/ENS) et de l’Institut universitaire de France.
Sommaire
Avant-propos
Note sur l’édition
Méditations sur le bonheur
Notes du traducteur
Politique et économie du bonheur dans l’Italie des Lumières,
par Pierre MUSITELLI
« Le plus grand bonheur du plus grand nombre » : circulation européenne d’un aphorisme
« L’École de Milan », foyer du réformisme éclairé
Les Méditations sur le bonheur (1763) : du bonheur privé à la félicité publique
Réformer la législation, la société, la langue
Le bonheur pour tous. Pietro Verri de l’absolutisme éclairé au constitutionnalisme
Un nouveau droit pour l’humanité
Genèse et réception des Méditations sur le bonheur en Europe,
par Pierre MUSITELLI
L’anonymat, source de méprises
« Deux monstrueux jumeaux ». L’édition commentée de Facchinei (1765)
L’édition commentée de Vasco en réponse à la précédente (1766)
La traduction française de Gabriel Mingard : Pensées sur le bonheur (1766)
Autres traductions projetées ou parues (1765-1769)
La fortune française et européenne des Méditations sur le bonheur
Un aboutissement et un point de départ
Annexes. La réception critique en Italie, en France et en Angleterre (1765-1766)
1. « Lettre de N. N. au très révéré sieur A. Z. S. V. » (1765)
2. Gazette littéraire de l’Europe (1765)
3. The Monthly Review (1765)
4. L’Année littéraire (1766)
5. Correspondance littéraire (1766)
Notes des Annexes
Bibliographie
Index