Résumé

Au XII^e siècle on assiste à l’épanouissement de la mythologie gréco-latine dans
la littérature, lié entre autres au développement d’une littérature en langue vernaculaire (et donc d’une culture profane) et à la relative tolérance de l’Église face aux survivances du paganisme. Mais outre la mythologie antique, la mythologie nordique constitue dans l’Occident médiéval un ensemble narratif cohérent.


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Sommaire

I – Transpositions

Le Moyen Âge et la mythologie antique, par Laurence HARF-LANCNER

Gautier de Châtillon, Bernard Silvestre et Le roman d’Énéas : trois tentatives d’appropriation de la mythologie antique au XII^e siècle, par Francine MORA-LEBRUN

De l’Enfer au Paradis... et retour, dans l’Architrenius de Jean de Hanville,
par Catherine KLAUS

Du dieu émasculateur au roi émasculé&nsp;: métamorphoses de Saturne au Moyen Âge, par Jean Marie FRITZ

La personnification allégorique, avatar du mythe : fortune, raison, nature et mort chez Jean de Meun, par Armand STRUBEL

La place de la mythologie dans la littérature norroise, par Daniel LACROIX

II –Créations

Mythe, littérature et société, par Dominique BOUTET

Le roi Leir chez Geoffroy de Monmouth et Wace : la naissance d’une figure mythique, par Laurence MATHEY

L’enchanteur et le roi : d’un antagonisme politique à une rivalité mythique ?,
par Sylvie ROBLIN

Le mythe irlandais dans la littérature du Moyen Âge, par Jean Marie BOIVIN

La mythologie arthurienne et la prédication de la croisade, par David TROTTER

Villon et la danse macabre : « défamiliarisation » d’un mythe,
par Jane H. M. TAYLOR

Les métamorphoses du fou à la fin du Moyen Âge, par Francesca SAUTMAN