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Jeune printemps

Fumiko HAYASHI
Special Price: 15.00 € Regular Price: 15.00 €
Availability : In Stock Out of stock
  • Format : 14 x 18 cm
  • Nb pages : 224
  • Parution : 16 janvier 2026
  • ISBN 978-2-7288-0899-1

Communiqué de presse

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Collection « Versions françaises »

Résumé

Entre juin 1933 et octobre 1936, Hayashi rédige à la première personne les huit récits ici réunis. Déjà célèbre depuis la parution de Chronique de ma vie vagabonde (1930), elle revient alors d’un voyage solitaire en Europe, expérience marquante qui nourrit son écriture, et peine à se reconnaître dans le miroir que lui tend désormais la société. Quelle voie suivre ? Comment écrire ? Ces pages toujours promptes à affronter le réel oscillent entre évocation du présent immédiat et réminiscences d’une jeunesse difficile, mêlant éléments autobiographiques et fictionnels. Témoignage d’une période de crise existentielle et artistique mais aussi d’intense créativité, elles dressent le portrait d’une écrivaine moderne dans le Tôkyô des années 1930, à la veille des bouleversements de l’histoire.
 
Traduit du japonais, annoté et postfacé par Estelle Figon
 

L'auteure


Poète, romancière, nouvelliste, journaliste, Fumiko HAYASHI (Shimonoseki ?, 1903-Tôkyô, 1951) est née dans une famille de colporteurs très pauvres, et l’univers des petites gens dans le sud-ouest du Japon qu’elle parcourt en tous sens durant sa jeunesse imprègne profondément son œuvre. Au début des années 1920, elle s’installe à Tôkyô, où elle vit d’emplois précaires tout en écrivant sans relâche. La ville, après le chaos du grand séisme de 1923, est en pleine ébullition intellectuelle et artistique. Hayashi publie en 1930 Hôrôki (Chronique de ma vie vagabonde), qui rencontre un succès fulgurant et lance sa carrière littéraire. Entre 1931 et la fin de la guerre, elle se rend en Europe, séjourne longuement à Paris et à Londres, voyage en Chine et travaille à Singapour, Java et Bornéo sous occupation japonaise. Elle meurt à l’âge de 47 ans.

Bien que très connue du grand public japonais, son œuvre ne relève pas de la littérature « populaire ». Son style, parfois brouillon ou déroutant, est traversé par une énergie vibrante et un tissage subtil de références poétiques. Parmi ses œuvres les plus notables figurent Inazuma (L’Éclair, 1936), Meshi (Le Repas, 1951) et Ukigumo (Nuages flottants, 1951) qui sont adaptées au cinéma par le célèbre réalisateur Naruse Mikio (1905-1969).

 

La traductrice

Agrégée de langue et civilisation japonaises, Estelle FIGON est spécialiste de la littérature japonaise de la première moitié du XXe siècle. Elle enseigne à l’ENS-PSL depuis 2007. Elle a publié différents articles sur Tanizaki Jun.ichirô et Dazai Osamu et a traduit Meurtres sans série de Sakaguchi Ango (Les Belles Lettres, 2016).
 
 
 
Dans les récits de Hayashi Fumiko souffle
comme un vent de poignante tristesse.
Elle aimait profondément la vie et elle a souvent dépeint
les malheureux sous un jour très favorable,
mais elle ne pouvait pas dissimuler un sentiment
de vacuité tout extrême-oriental.
C’était là son paradoxe.
 
Kawabata Yasunari,
Éloge funèbre de Hayashi Fumiko, 1951.
 

Sommaire

 

Jeune printemps
Le chien
Les ruelles de Nara
Le travail, etc.

Les kakis

La vie quotidienne

Mon professeur

Les enfants

Retour au pays

Des souvenirs comme ça

Carnet du passé

Notes de la traductrice


Grand-peur et misère d’une écrivaine moderne, par Estelle FIGON
Une voix neuve dans un pays en bouleversement
Des textes au statut ambigu
Une crise existentielle
Des textes comme une prison ?
L’ancrage paradoxal d’une enfance errante
Voyage vers la fiction
Cartes

Bibliographie sélective des œuvres de Fumiko HAYASHI

Remerciements